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Patrimoine

PATRIMOINE

HISTOIRE DE LA COMMUNE

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L'histoire de cette commune de la France rurale a été fortement dominée par sa situation géogrphique, sur les rives hautes de la rivière Dordogne, vecteur d'invasion. Cette vaste région était couverte de forêts. Elle fut occupée successivement par les Celtes au Vème siècle avant JC, puis les Gaulois au IIème siècle avant JC, qui y aménagèrent des fermes. Les troupes de César les chassèrent au cours du Ier siècle avant JC.

L'empereur Claude installa les premières provinces en 50 après JC. Cette zone s'appela Aquitaine. les troupes romaines s'y installèrent et aménagèrent des oppida, places fortes autour desquelles une vie communautaire naquit dans des constructions pour la plupart en bois. Une activité essentiellement agricole s'y déveoppa afin d'assurer les ressources d'alimenation.

Ces places-fortes furent le théâtre de discordes et de guerres de chefs. au cours des siècles suivants, les guerres se succédèrent sans relâche et la conquête de cette région, dont les sols étaient reconnus très fertiles, était le principal enjeu de ces affrontements. Sous le règne de Charlemagne, une administration se constitua et les voies de communications créées. Les cartes du XVIème siècle, font état des routes qui suivent alors le tracé des chemins de Compostelle. Des chapelles sont édifiées : à Puisseguin, une petite chapelle avait été construite sur la crête du Clos l'Eglise. Mais les chemins n'étaient bien souvent que des bourbiers qu'empruntaient les troupeaux. Les clans et les tribus étaient dominés par des chefs influents. La vie locale se développait autour d'un centre protégé par des guerriers, le nom de Seguin semble dater de cette époque.

Au XIème siècle, les seigneurs qui avaient le droit de justice, exerçaient sur leurs vaisseaux des pressions qui leur permettaient d'engranger des fortunes énormes. les rois de France successifs en étaient les premiers bénéficiaires. A la fin du XIIème siècle, l'alliance entre Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine eut pour conséquence de donner cette province à la couronne anglaise.

C'est dans cette même période que se construisent les églises de Puisseguin, Monbadon et Parsac. ces constructions, très marquées par l'architecture Maure, avaient eu pour architectes des moines venant de Saintonge, région auparavant envahie par les Arabes que Charles Martel avait chassés. La population mâle décimée par les guerres avait été remplacée par des populations venant de cette région saintongeaise, à la demande des moines de l'abbaye de Faize. C'est l'apogée de la période romane.

Ce n'est que vers 1330, qu'Edouard III, roi d'Angleterre octroya aux seigneurs locaux le droit de construire des maisons fortes et des châteaux, le plus souvent entourés de remparts et de fortifications. C'est à cette époque que l'on situe la construction des châteaux de Puisseguin, de Malengin et de Monbadon.

Puisseguin viendrait du vieux français Puy et Seguine, le terme de Seguine venant lui-même de deux mots d'origine germanique : Sig Win, le seigneur de la Victoire. La famille de Seguin se retrouve à La Réole, où elle fait construire une maison forte dans une rue dite de Puyseguin. Au XVème siècle, tous ces chateaux appartenaient à des familles influentes : Pey Seguine à M. de Fromental, Malengin (Malyn gyn) aux de Lur Saluces et Monbadon aux Puyperon puis de Lageard. Puisseguin avait été élevé au rang de châtellerie, de laquelle dépendait Malengin alors que Monbadon était rattaché à la châtellerie de Puynormand, propriété de la famille d'Albret, très influente.

Le château et l'eglise de Puisseguin ne faisaient qu'un. L'église était adossée aux remparts et le cimetière se situait autour et au pied de l'église. La voie d'accès, qui n'était q'un chemin de terre passait sous le rempart qui servait de fortification pour tout le village.

Sous le règne de Philippe VI de Valois, roi de France, les seigneurs locaux se divisèrent car certains avaient  fait allégeance au Roi de France et d'autres au roi d'Angleterre. Dans le but de remettre de l'ordre dans cette région dont il tirait de gros profits, Edouard III déclara le guerre à la France et en particulier à la Guienne en 1345. Sous le conduite de bordelais fidèles au roi d'Angleterre, la région fut dévastée et tous des châteaux devinrent ruines.

Il fallut attendre plus de cent ans, 1453, pour voir les anglais boutés hors de France, après la mort de leur héros, Talbot, à la bataille de Castillon.

Le vie reprit, les châteaux détruits, réaménagés, et les disputes entre familles s'accrurent. Puisseguin perdit alors son rang de châtellerie et sa baronnie fut rattachée comme celle de Monbaodn à la châtellerie de Puynormand. Sous le règne de Henri II, roi de France, les guerres de réligion et une révolte de barons qui s'élevaient contre la gabelle, un impôt sur le sel, eut pour conséquence l'envoi des troupes du duc de Mayenne qui firent table rase de ces châteaux. Monbadon échappa à cette vindicte, mais Malengin et Puisseguin furent laissés à l'état de ruines.

Malengin fut en partie restauré et resta la propriété des Lur Saluces, qui vendirent la maison noble en 1568 avant de la racheter dès 1571. Une partie du château de Puisseguin fut reconstruite et devint maison de maître. En 1606, le châtelain de Puisseguin ordonna la création d'une voie d'accès passant au travers du rempart. Le Château et l'Eglise se trouvèrent séparés. Le cimetière, amputé d'une grande partie de son aire, dut alors être entouré de grilles, sur l'ordre de l'archevêque de Bordeaux, François de Sourdis.

L'économie locale restait agricole, on y pratiquait une polyculture, et si la vigne était présente, elle n'était pas la culture dominante. Le blé et le chanvre étaient très largement cultivés et donnaient une activité à une quantité de moulins à eau et à vent, disséminés pour les uns sur les points hauts de la commune et pour les autres au bord des ruisseaux. Ces derniers étaient des sujets de discordes fréquents entre les familles qui s'en disputaient la jouissance.

A la suite d'un différend provoqué par une usurpatrice des droits sur Malengin, La Bourignon, la famille de Lur Saluces intenta un procès en 1778. Pierre Combret de la Nauze, propriétaire du château des Laurets, qui était avocat au Parlement de Bordeaux, mit un terme au problème en 1788.

Au moment de la révolution, Malengin, confisqué aux Lur Saluces, fut vendu comme bien national. Il échoit alors aux Montouroy, puis aux Gailhard, qui possédaient le château des Laurets, dont ils firent construire la demeure actuelle, et le château de Roques, racheté après la Révolution. Leurs descendants par alliance furent les de la Rochette.

En 1566, le château de Roques était la proriété de Guillaume, écuyer seigneur dudit lieu. Ce domaine fut érigé en maison noble en 1590, au bénéfice du frère de Guillaume, Jean, par le roi Henri IV, pour service armé aux batailles de Normandie. Il a ensuite appartenu aux de Cazeaux, aux de Guerre puis aux de Commarque, avant et après la Révolution. En 1862, il est racheté par Monsieur Montouroy qui le transmet aux Gailhard.

Le château de Puisseguin fut partiellement réaménagé et abrita les descendants des de Fournel, puis par alliance, des de Goderville, issus de la famille noble d'Abzac.

L'église restait dans un état de délabrement important. La voûte menaçait ruine et le clocher, qui se situait au centre de l'édifice, était en partie détruit. Elle fut rénovée en 1786, grâce à son curé qui en assuma les frais. Les deux chapelles latérales furent construites, la voûte consolidée, l'ancien clocher détruit et un nouveau édifié.

De même, le château n'était pas dans l'état actuel. la nature y avait repris ses droits et les toitures des bâtiments, qui étaient beaucoup plus bas en partie effondrées. Seul le logis du maître était entretenu. Les deux tours n'étaient pas recouvertes et laissaient aopparaître le chemin de ronde qui communiquait avec le tour des remparts. Cet état qui subsista jusqu'en 1792, ne fit qu'empirer jusqu'en 1840, période à laquelle Thélésie Martineau, épouse de Grangent, qui en avait été légataire de son père et qui demeurait à Vaysinerie, fit appel à Viollet le Duc pour réorganiser la bâtisse du château telle qu'on peut la voir aujourd'hui. Monsieur Martineau, son père, qui était corsaire, avait acquis cette propriété et bien d'autres, comme Vayniserie, en 1812, grâce à la fortune qu'il avait amassée au cours de ses périples commerciaux dans l'océan Indien et plus particulièrement dans l'Ile de France, devenue l'Ile Maurice à la suite de la conquête de l'ile par les anglais. En 1830, Monsieur Martineau vivait au château d'Aiguilhe avec son fils Charles, qui avait épousé mademoiselle de Sercey, dont le frère, Charles de Sercey, résidait au château Montagne à Saint Cibard. Il est à noter que les descendants de Charles de Sercey possédèrent pendant un temps le château de Lussac, hérité des Montouroy.

Le couple de Grangent usait du château de Puisseguin comme résidence secondaire et y exploitait un vignoble d'environ 110 hectares. Leurs descendans, les de Pierredon, puis les de Pazzis le possédèrent et l'habitèrent jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. Madame de pazzis vécut jusqu'à 110 ans.

Monbadon restait en l'état grâce à la protection de Puynormand. Monsieur de Lafaurie, par son alliance aux de Lageard, en était propriétaire en 1717. Son fils Laurent lui succéda. Ce dernier jouissait d'une très forte personnalité et respectabilité. Ses descendants, les de Vassal-Cadillac, de Vassal-Montviel, puis de Montfort, en sont toujours les propriétaires.

Il n'est évidemment pas douteux que l'histoire de la commune de puisseguin se rattache très fortement à celle de ses voisines de Parsac et Monbadon, par les influences notoires des familles qui avaient la jouissance des grands demeures de ce secteur. Il faut ajouter à cela l'influence de la famille d'Albret qui possédait la châtellerie de Puynormand, ainsi que celle des moines de l'abbaye de Faize à laquelle toutes ces paroisses versaient leurs dîmes.

L'Union des deux communes de Monbadon et Puisseguin, il y a une trentaire d'années, a consacré une histoire largement partagée.

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